le maroc Maroc

 Données générales


Nom officiel : Royaume du Maroc Présentation du pays

Nature du régime : Monarchie constitutionnelle
Chef de l’Etat : le Roi Mohammed VI (intronisé le 30 juillet 1999)
Chef de gouvernement : M. Saad Eddine El Othmani depuis le 5 avril 2017

Données géographiques

Superficie : 446.550 Km2
Capitale : Rabat
Villes principales : Casablanca, Fès, Tanger, Meknès, Marrakech, Salé, Agadir
Langue(s) officielle(s) : arabe, tamazight
Langue(s) courante(s) : arabe dialectal (darija), langues berbères, français (commerce, politique, diplomatie)
Monnaie : dirham marocain 1 euro = ± 10,90 MAD
Fête nationale : 30 juillet (Fête du Trône)

Population : 35,7 millions d’habitants (2018)
Densité : 76 habitants /km2
Croissance démographique : +1,3%
Espérance de vie : 76 ans
Taux d’alphabétisation : 67,1% (84% pour les 15-24 ans)
Religion(s) : islam sunnite de rite malékite (99 %), christianisme, judaïsme (1 %)
Indice de développement humain : 0,667, 123e (classement 2018)

Données économiques (2018)

Sources : FMI et Banque mondiale, Haut-commissariat au plan

PIB : 118,5 Mds $ (à taux de change constant)
PIB par habitant : 3177,4 $/hab.
Taux de croissance : +2,9% en 2019 (selon les estimations de la Banque Mondiale), +3% en 2018, +4,1% en 2017, +1,1% en 2016
Taux de chômage (au sens du BIT) : 9,8 % de la population active
Taux d’inflation : +1,9%
Dette publique : 84% du PIB en 2018
Déficit budgétaire : 3,7% du PIB en 2019 (selon les indications du PLF 2020), 3,4% du PIB en 2018
Balance commerciale : -10% du PIB en 2018 (le déficit de la balance commerciale est en hausse de 8,6% selon l’Office des changes)

Principaux clients : Espagne (23,7%), France (22,9%), Italie (4,6%)
Principaux fournisseurs : Espagne (16,9%), France (11,9%), Chine (9%)

Exportations françaises vers le Maroc : 4,742 Mds€ (↑ 4,4% entre 2012 et 2017)
Importations françaises depuis le Maroc : 5,184 Mds€ (↑52%entre 2012 et 2017)
Sources : DGTPE, service économique de l’ambassade de France au Maroc, CIA World Factbook.

Six consulats généraux de France : Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Rabat, Tanger
Communauté française au Maroc : 54 043 ressortissants étaient inscrits au registre des Français établis hors de France fin 2017, dont 53% de binationaux.
Communauté marocaine en France : estimée à 1.5M de personnes.
16 consulats marocains en France : Bastia, Bordeaux, Colombes, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Orléans, Orly, Paris, Pontoise, Rennes, Strasbourg, Toulouse et Villemomble.

Eléments d’actualité

Politique intérieure

Le Roi Mohammed VI, au pouvoir depuis 1999, a engagé la modernisation politique, économique et sociale du pays : grands plans sectoriels, réformes du code de la famille et de la protection sociale, dynamisme de la société civile et progrès dans la transparence électorale. En 2006, le rapport de l’Instance équité et réconciliation, instituée par le Roi pour faire la lumière sur les violations des droits de l’Homme entre 1956 et 1999, a aussi été une étape marquante.

Le contexte régional au printemps 2011 a accéléré ce mouvement. Le Roi, dans son discours du 9 mars 2011, a annoncé une réforme constitutionnelle. La nouvelle Constitution, élaborée sur la base de consultations étendues (partis politiques, syndicats et société civile), a été adoptée lors du référendum du 1er juillet 2011. Le nouveau texte a clarifié la relation entre les pouvoirs et renforcé les rôles du Chef de gouvernement et du Parlement.

Les élections législatives, les deuxièmes depuis l’adoption de la nouvelle Constitution, se sont déroulées le 7 octobre 2016. Le taux de participation s’est établi à 43%, en baisse de deux points par rapport à 2011 (45%). Le Parti de la Justice et du Développement (PJD, conservateur à référentiel islamiste) est arrivé nettement en tête avec 27% des voix, lui permettant de gagner 127 des 395 sièges de la chambre des Représentants. Le Parti Authenticité et Modernité (PAM), son principal opposant, arrive deuxième, avec 102 sièges, soit plus du double qu’en 2011 (47 sièges).

Après plusieurs mois de tractations entre les formations politiques du pays, le Roi a nommé le 5 avril 2017 le nouveau gouvernement marocain. Si le PJD est majoritaire au Parlement, le parti est allié au Rassemblement national des indépendants (RNI) ainsi que plusieurs autres partis, à gauche de l’échiquier politique (Parti du progrès et du socialisme, Union socialiste des forces populaires) ou de centre-droit (Mouvement populaire, Union constitutionnelle) Ce nouveau gouvernement traduit cependant une baisse de l’influence du PJD, obligé de s’allier et de confier des portefeuilles clés à des personnalités et des partis plus proches du Palais.

Le nouveau chef de gouvernement M. El Othmani a été investi le 25 avril 2017 par la Chambre des représentants, après avoir présenté, le 19 avril 2017, son plan d’action gouvernemental orienté vers l’ouverture aux investissements extérieurs et l’amélioration du développement humain.

Les problèmes économiques mobilisent la société et affectent le gouvernement. La hausse des prix et la baisse du pouvoir d’achat, sont à l’origine d’une importante campagne de boycott des entreprises Centrale Danone (lait), Sidi Ali (eau minérale) et Afriquia (carburants), lancée sur les réseaux sociaux le 20 avril 2018. Les critiques mettent en exergue la collusion entre les sphères économiques et politiques, entraînant une fissure dans l’unité du gouvernement.

Les mouvements protestataires du Rif (débuté en octobre 2016) et de l’Oriental (débuté en décembre 2017) illustrent également les difficultés des régions rurales. Les procès des militants du Hirak du Rif ont fait naître des critiques dans l’opinion marocaine quant à leur caractère politique. Les condamnations (jusqu’à 20 ans de prison) de 53 militant rifains ont été confirmées en appel en avril 2019. Le 4 juin 2019, 107 condamnés liés au Hirak ont bénéficié d’une grâce royale à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, faisant suite à une grâce similaire de 188 détenus le 21 août 2018.

Pour faire face aux inégalités, le roi a fait du développement du pays une priorité nationale. Lors de plusieurs discours et dernièrement le 29 juillet 2019 à l’occasion de la fête du Trône, le roi a renouvelé son appel à la « réévaluation du modèle de développement national » et a annoncé la mise en place d’une commission spéciale chargée du développement. En 2017 et en août 2018, le roi avait limogé plusieurs ministres dont le ministre de l’Économie et des Finances, M. Mohammed Boussaïd, dans une logique de « reddition des comptes » et pour dénoncer l’insuffisance du modèle de développement marocain.

Si les autorités marocaines ont fait de la sécurité du territoire une priorité, la menace terroriste est toujours présente au Maroc. Le 16 décembre 2018, deux touristes scandinaves ont été assassinées par des individus ayant prêté allégeance à Daech, à Imlil, ville marocaine située à une soixantaine de kilomètres de Marrakech. Si cet évènement rappelle la prégnance de la menace terroriste dans le pays, l’action des autorités demeure efficace et proactive, notamment face à la menace posée par le retour des djihadistes du front syro-irakien. En outre, le ministère de l’Intérieur marocain annonce régulièrement le démantèlement de cellules terroristes.

Situation économique

Le Maroc a renoué avec la croissance économique depuis le début des années 2000, mais celle-ci reste corrélée au secteur agricole et à la conjoncture mondiale. Après une année 2016 marquée par une croissance à la baisse (1,6 %) en raison de la sécheresse, le taux est remonté à 4% en 2017. Le Maroc accuse un ralentissement de sa croissance économique, à 3% en 2018, qui devrait se confirmer en 2019 à 2,7% (source : Banque centrale du Maroc).

Le pays s’applique à favoriser une meilleure résilience de l’économie marocaine aux fluctuations agricoles. En ce sens, d’importantes réformes ont ainsi vu le jour dans le cadre d’une stratégie de diversification sectorielle (décompensation de l’essence, du gasoil et du fuel industriel, amorce de fiscalisation du secteur agricole, réforme de la TVA, adoption d’une LOLF, nouveau plan de développement industriel). L’adoption de ces réformes a été facilitée par des conditions exogènes favorables (baisse du cours du pétrole, bonne pluviométrie, reprise de l’activité européenne).

Ce plan de réformes n’a pas compromis les efforts des gouvernements successifs à redresser les comptes budgétaires et extérieurs. Le déficit budgétaire s’est constamment réduit depuis 5 ans pour atteindre 3,7% du PIB en 2018. La dette publique atteint 84% du PIB en 2018. Si la dette a atteint un niveau élevé, notamment du fait de la forte hausse de l’endettement des entreprises publiques, le risque propre est contrebalancé par une gestion active (78% d’encours interne, coût moyen de 4,3% et maturité à plus de 6 ans).

Le Maroc jouit de la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers. Les réserves nettes de change ont ainsi pu être relevées à plus de 5 mois d’importations. Concernant le risque pays et le classement des affaires, COFACE maintient sa notation de double A4 pour le Maroc, qui se place à la 69e place du classement « doing business » 2018 de la Banque mondiale

Malgré ces indicateurs encourageants, le taux de chômage peine à diminuer, touchant 9,8% de la population active en 2018. Il touche principalement les jeunes (26% des 15-24 ans). En soulignant les lacunes du modèle de développement marocain en matière d’inclusion, le rapport de suivi de la situation économique du Maroc, publié par la Banque mondiale en avril 2018, recommande au Royaume de s’orienter vers un modèle économique basé sur les exportations et dans lequel le secteur privé jouera un rôle plus important en tant que promoteur de la croissance et de l’emploi.

Après une accélération en 2016 (1,3%), le taux d’inflation s’est stabilisé autour de 1%. Le taux de change du dirham est actuellement fonction d’un panier de devise pondéré à 60% en euro et à 40% en dollar.

Le Roi insiste régulièrement sur l’ambition de faire du Maroc un pays émergent et pionnier sur le continent. A cette fin, le Maroc a décidé de compléter son dispositif de zones franches (Tanger) et ses plans de développement sectoriels (agriculture, tourisme, pêche, pôles de compétitivité) par une dynamique de développement régional vers l’Afrique subsaharienne, afin de trouver de nouvelles sources de croissance.

Politique étrangère

La question du Sahara occidental est pour le Maroc la première des priorités. Depuis le départ des troupes espagnoles en 1975 et la Marche Verte du Roi Hassan II, le Maroc exerce une autorité de fait sur ce vaste territoire désertique, qui demeure un « territoire non autonome » au sens de la Charte des Nations Unies. Un mur de sable construit par le Maroc dans les années 1980 sépare la partie administrée par le Maroc à l’Ouest (80%) de la zone occupée par les soldats du Front Polisario (20%), mouvement indépendantiste fondé en 1976.

Le Maroc a présenté au secrétaire général des Nations Unies (SGNU) le 11 avril 2007 une proposition de large autonomie pour le territoire sous souveraineté marocaine, destinée à servir de base pour les négociations avec le Front Polisario, favorable à l’indépendance du territoire. Ce dernier demande l’organisation d’un référendum d’autodétermination sur cette question.

Une opération de maintien de la paix est déployée au Sahara occidental depuis 1991.
La MINURSO, Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, a été créée en avril 1991 par la résolution 690 du CSNU. Malgré l’instauration d’un cessez-le-feu en 1991, l’organisation d’un référendum s’est heurtée au manque de coopération des parties et à l’identification du corps électoral. L’activité de la MINURSO se limite aujourd’hui à l’observation du cessez-le-feu et au déminage. Le renouvellement de la MINURSO a été voté le 30 avril 2019 par le Conseil de sécurité. La mission a été, à nouveau, prolongée de six mois, contre un an habituellement.

Le dialogue politique sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies connaît des avancées depuis 2018. En décembre 2018 puis en mars 2019, le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie se sont réunis lors de deux tables-rondes organisées à Genève par l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, M. Horst Köhler. Cependant, la démission de ce dernier le 22 mai 2019 pour raisons de santé a interrompu la reprise des négociations. Le processus de nomination du nouvel Envoyé personnel est en cours.

La question du Sahara occidental cristallise les tensions entre le Maroc et l’Algérie, qui se manifestent régulièrement dans la presse des deux pays et plus ponctuellement au niveau gouvernemental. La frontière entre les deux pays est fermée depuis 1994. Ce différend entrave la coopération au Maghreb et la concrétisation de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

L’Afrique est une priorité de la diplomatie marocaine. Le Maroc entend étendre son influence économique sur le continent qui fait l’objet d’efforts diplomatiques marqués notamment via les nombreuses tournées africaines de Mohammed VI. Le Maroc mise sur les investissements de ses grands groupes sur le continent, en particulier Maroc Télécom ou la banque Attijariwafa. Sur le plan politique, le Maroc opère un rapprochement avec les États africains. Plus de trente ans après s’être retiré de l’Union africaine (1984) pour protester contre l’admission de la République arabe sarahouie démocratique (RASD), le Maroc réintègre l’UA le 31 janvier 2017, à l’occasion du 28e sommet de l’institution panafricaine à Addis-Abeba. Il s’agit d’un retour qui marque une étape importante dans l’offensive diplomatique du royaume chérifien vers le sud. Cette décision s’inscrit dans la stratégie africaine du Maroc qui cherche à développer une influence multiforme sur le continent africain (économique, coopération, religieuse, militaire). Le roi s’est rendu au sommet UA-UE d’Abidjan les 29 et 30 novembre 2017, malgré l’échec du Maroc à empêcher l’invitation puis la présence de la RASD. La question de l’adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à laquelle les Etats membres ont donné leur « accord de principe » au sommet de Monrovia en juin 2017, est en suspens. Le Maroc a été élu pour siéger au Conseil de paix et de sécurité de l’UA lors du sommet d’Addis-Abeba, le 26 janvier 2018 pour un mandat de deux années. Il assure la présidence de cet organe pour le mois de septembre 2019. Enfin, la nomination d’un ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud le 20 août 2018 marque le réchauffement des relations entre les deux pays.

Le Maroc a renforcé et institutionnalisé ses liens avec les pays du Golfe lors du premier sommet Maroc-CCEAG, le 20 avril 2016 à Riyad. Sur le plan économique et social, 5 milliards de dollars ont été versés au Maroc sur cinq ans (2012 - 2016) par l’Arabie Saoudite, les EAU, le Koweït et le Qatar. Onze accords économiques ont été signés, le 11 mars 2018, entre le Qatar et le Maroc à l’occasion de la tenue, à Rabat, de la Haute commission mixte bilatérale présidée par le Premier ministre qatari et son homologue marocain.

Le Maroc entretient un dialogue politique régulier avec les Etats-Unis, avec lesquels il a conclu un accord de libre-échange qui est entré en vigueur en 2006. Les Etats-Unis et le Maroc entretiennent un dialogue stratégique, le Maroc étant un « allié non-OTAN majeur ». La visite du ministre des Affaires étrangères, M. Nasser BOURITA, aux États-Unis les 17 et 18 septembre 2018 a marqué un rapprochement des deux pays. Sur la question du processus de paix au Proche-Orient, les autorités marocaines ont à cœur de maintenir une bonne relation avec les Etats-Unis. Ainsi, Jared KUSHNER s’est rendu au Maroc en mai 2019 en amont de la conférence de Manama. Le Maroc n’était cependant représenté qu’à niveau technique à la conférence. Les autorités marocaines sont attachées à un règlement de la question israélo-palestinienne conforme aux résolutions des Nations unies. Le Roi Mohammed VI préside le comité Al Qods consacré à Jérusalem.

Avec l’Union européenne et le « statut avancé » obtenu en 2008, le Maroc dispose d’un partenariat particulièrement étendu et approfondi (cf. IV).

Le Maroc est particulièrement actif sur la question des migrations. Depuis l’appel du roi en septembre 2013 pour une gestion plus humaine des migrations, des mesures fortes en direction des réfugiés ont été prises, avec la régularisation de dizaines de milliers de demandeurs d’asile entre 2013 et 2017, parallèlement au maintien un contrôle étroit sur flux irréguliers. Le Maroc s’implique également sur ce sujet dans les instances internationales. Les autorités ont organisé, à Marrakech, la 11e édition du Forum mondial de la migration et du développement, à la suite duquel a eu lieu la conférence internationale sur les migrations et l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (5-11 décembre 2018). A l’été 2018, la route Maroc-Espagne était devenue la voie la plus empruntée pour entrer en Europe, avant que des mesures prises par le Maroc, couplées à des aides européennes, ne permettent de juguler les départs vers l’Europe (entre janvier et août 2019, 15.683 migrants sont arrivés en Espagne par la mer, soit 45 % de moins que sur les huit premiers mois de 2018, selon le ministère espagnol de l’Intérieur).

Le pays est également engagé dans une transition écologique. Après le succès de la COP22 à Marrakech, en novembre 2016, le Roi a pris part, en présence du Prince héritier, au « One Planet Summit » (Paris, 12 décembre 2017). Des projets ambitieux dans le domaine des énergies renouvelables (certains soutenus par l’Agence française de développement) ont été lancés ces dernières années : centrale solaire Noor de Ouarzazate, parcs éoliens, instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables.

Relations avec l’Union européenne

Le Maroc et l’Union européenne (UE) sont liés par un accord d’association signé en 1996 et entré en vigueur en 2000. En octobre 2008, sous présidence française de l’UE, le Maroc s’est vu reconnaître un « statut avancé ». Ce statut, qui s’inscrit dans le cadre établi par l’accord d’association de 2000, vise à un approfondissement des relations politiques, une intégration au marché intérieur par un rapprochement réglementaire, une coopération sectorielle et une dimension humaine.

Le Maroc est le premier bénéficiaire de la politique européenne de voisinage et de l’aide financière (près de 200M€/an). Des négociations sur un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) ont été lancées en mars 2013. Cet accord devrait constituer un instrument efficace pour la sécurisation des investissements et le développement des échanges commerciaux.

Un partenariat pour la mobilité (PPM) a été signé entre l’Union européenne, le Maroc et neuf Etats membres (France, Italie, Allemagne, Belgique, Espagne, Pays-Bas, Portugal, Suède et Royaume-Uni) le 7 juin 2013. Ce partenariat définit les objectifs à atteindre dans la gestion des flux migratoires entre le Maroc et l’Union européenne et les différentes actions à mettre en œuvre.

Le Maroc a également confirmé sa place de partenaire clef de l’UE et des Etats-Unis en Méditerranée. C’est un membre actif de l’Union pour la Méditerranée, dont le secrétaire général est de nationalité marocaine et du dialogue 5+5, dont il a assuré la co-présidence avec la France pour un an (2015/2016). Le Maroc s’est également pleinement associé au Sommet des deux rives (Marseille, 23 et 24 juin 2019).


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