Les défis de l’action humanitaire : 3eme PARTIE
Améliorer l’efficacité de l’action humanitaire
Dans une
période caractérisée par des restrictions budgétaires et le souci de gérer plus
efficacement les ressources financières publiques, la question de l’efficacité
et de l’efficience (rapport entre les résultats et les coûts) de l’aide
humanitaire occupe une place de plus en plus importante dans le dialogue entre
les Etats bailleurs de fonds et les institutions humanitaires. La pratique
d’évaluations approfondies se répand et les attentes des bailleurs de fonds
quant aux informations sur les procédures et coûts de mise en œuvre des agences
humanitaires s’accroissent considérablement. De leur côté, les bailleurs de
fonds devront aussi – par souci de cohérence – faire preuve de plus
de souplesse dans les conditions posées quant à l’affectation des ressources
qu’elles mettent à la disposition des agences humanitaires.
Renforcer la cohérence des politiques
Depuis
quelques années, les gouvernements des pays industrialisés ont pris conscience
des liens étroits entre les divers volets de leurs politiques vis-à-vis des
pays en développement. Sous le titre de « cohérence des politiques »,
des efforts sont en cours dans plusieurs pays pour que toutes les politiques
participent à la réalisation de l’objectif de promotion du développement
économique et social de ces pays. Dans cette perspective, il est important que
les relations commerciales (y compris les transferts d’armes), les
investissements étrangers ainsi que l’aide, notamment dans le domaine du
développement social et du renforcement des institutions publiques, contribuent
à réduire (ou tout au moins à ne pas accroître) les facteurs de tensions
mentionnés au début de cet article. Car le plus grand défi de tous ceux qui
s’engagent pour le développement et l’action humanitaire est bien de mener une
action concertée au Sud et au Nord pour prévenir les conflits.
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